Littérature

André Gide, La Symphonie pastorale : résumé, personnages et analyse

Couverture de la synthèse de de livre d'André Gide, La Symphonie pastorale réalisée par LesRésumés.com
Ecrit par Les Résumés

La Symphonie pastorale est un roman de l’auteur français, André Gide, qui a été écrit entre février et novembre 1918 et publié en 1919. Il traite du conflit entre les convictions morales et les émotions. Partons à la découverte de cette histoire du 20ème siècle.

Résumé détaillé partie par partie de La Symphonie pastorale d’André Gide

Premier cahier

10 février 189.

Le pasteur X note dans son journal qu’il est actuellement incapable de se rendre à l’emplacement prévu pour célébrer le culte en raison des routes bloquées par la neige.
Il décide alors de réaliser le récit de sa dernière relation qu’il a eu avec une femme du nom de Gertrude.

Il y a deux ans et six mois, une jeune servante est venue trouver le pasteur afin de lui demander de venir au chevet d’une vieille femme mourante. Lorsqu’il arrive sur place, il découvre que la femme est déjà décédée et qu’une voisine veille à ses côtés.
Avant de partir, le pasteur découvre une troisième personne dissimulée dans l’ombre. La voisine lui indique que cette jeune fille de quinze ans, aveugle et muette, a toujours vécu avec sa tante sourde-muette. Le pasteur, touché par la situation de la jeune fille et croyant être mis à l’épreuve par Dieu, décide de l’emmener avec lui sans réfléchir aux conséquences de sa décision.

Le pasteur prend conscience que la jeune fille n’a jamais dû sortir de la maison de toute sa vie. En voyant certaines réactions de la jeune fille, le pasteur prend conscience que la jeune fille était traitée comme un vulgaire animal, délaissée sur une couverture. Quand il rentre chez lui, le pasteur se trouve confronté à la désapprobation de sa femme, Amélie, ainsi que de ses trois enfants, Jacques, Sarah et Amélie. En plus, ils ont un bébé nommé Claude. Finalement, le pasteur arrive à persuader Amélie de changer d’avis et celle-ci accepte de prendre en charge l’enfant supplémentaire même si cela implique une charge de travail plus importante.
Quand Amélie voit à quel point la jeune fille est sale, elle devient maussade, mais il est trop tard pour faire machine arrière. Tout le monde accueille la jeune aveugle. Durant le dîner, Gertrude engloutit rapidement son repas.

27 février

La neige a continué à tomber et le village du pasteur s’attend à être isolé du reste du monde pendant un certain temps. Le pasteur reprend son récit.

La neige tombait et les enfants étaient heureux du spectacle et en profitaient pour sortir par la fenêtre. Le pasteur prend conscience que la nouvelle venue exige plus de dépenses ainsi qu’une charge de travail supplémentaire. Néanmoins, Amélie semble être de plus en plus heureuse de s’occuper de la jeune infirme. Charlotte, la cadette de la famille, propose qu’on lui donne le nom de Gertrude.

Le pasteur qui avait pris Gertrude sous son aile a vite découvert que l’éducation de la jeune aveugle serait plus difficile qu’il ne l’avait imaginé. Gertrude était souvent immobile et inexpressive, et se mettait sur la défensive lorsque quelqu’un essayait de l’approcher.
Un ami médecin a expliqué au pasteur que Gertrude avait vécu avec une vieille femme sourde et avait donc été laissée à l’abandon pendant de nombreuses années. Il était donc normal de voir un retard manifeste chez cette jeune enfant. Le médecin a conseillé des soins réguliers et quotidiens, mais pas trop longs, afin de l’habituer et de la rassurer. L’éducation de Gertrude devait se limiter à cela et à la tenue d’un carnet pour enregistrer ses progrès.

Le pasteur s’occupe de l’éducation de Gertrude, mais, comme l’avait prévu le médecin, les progrès sont lents. La femme du pasteur se plaint et le critique en lui disant qu’il perd son temps avec elle et qu’il ne réalise pas qu’il fait des différences pour Gertrude par rapport à ses propres enfants.
Le 5 mars, un événement miraculeux s’est produit qui a permis à Gertrude de réaliser des premiers progrès. Depuis ce jour, les progrès de Gertrude ont été rapides et elle a été capable d’apprendre de nouvelles choses, comme le nom des oiseaux dont elle appréciait le chant. Elle posait beaucoup de questions, obligeant ainsi le pasteur à réfléchir à des sujets qui lui semblaient évidents et banals à première vue.

28 février

Si Gertrude fait des progrès dans sa lecture en braille, le pasteur se retrouve confronté à un problème de taille : comment faire comprendre à une aveugle ce que sont les couleurs ? Pour ce faire, il décide de comparer les nuances de couleurs aux différentes notes produites par les instruments de musique classique au cours d’un concert à Neufchâtel. Néanmoins, la tâche se révéla beaucoup plus ardue lorsqu’il a dû expliquer les couleurs comme le noir ou le blanc.

29 février

Le pasteur explique que Gertrude a été conquis par le concert. Elle lui a alors demandé si le monde était aussi merveilleux que ce qu’elle venait d’écouter. Le pasteur lui a alors répondu qu’il l’était mais que les gens qui disposaient de la vue ne savaient plus le voir.
Gertrude continue de poser des questions au pasteur, cherchant à savoir si celui-ci est heureux. Le pasteur lui assure qu’il l’est, mais Gertrude insiste pour qu’il ne mente pas, car elle peut entendre la vérité dans sa voix, comme elle l’a déjà fait lorsqu’elle l’a vu pleurer devant elle, même s’il lui avait assuré qu’il ne pleurait pas. Le pasteur promet de ne pas mentir. Ensuite, Gertrude pose une question que le pasteur a toujours crainte : elle lui demande si elle est belle. Après avoir d’abord refusé de répondre, le pasteur finit par lui dire qu’elle sait très bien qu’elle est belle.

Lorsqu’il revient du concert avec Gertrude, le pasteur trouve sa femme Amélie irritée. Elle lui reproche de consacrer plus de temps à cette fille qu’à ses propres enfants. Le pasteur est peiné par cette injustice, d’autant plus que sa femme a dit ça assez fort pour être sûre que Gertrude l’entende. Lorsque le pasteur va voir Gertrude, il la trouve en train de pleurer.

8 mars

Le pasteur accordait beaucoup d’attention à Gertrude, mais cela négligeait certaines de ses obligations envers son épouse. Malgré cela, il continua à consacrer du temps à l’éducation de Gertrude, qui rattrapa rapidement son retard. Le pasteur emmenait souvent Gertrude à l’église pour s’occuper des membres de sa paroisse. Un jour, en rentrant plus tôt que prévu, il surprit Gertrude en compagnie de Jacques, l’un de ses fils. Ils avaient une conversation tout à fait convenable, mais Jacques était très proche de Gertrude physiquement. Dès qu’il le put, le pasteur décida de parler à Jacques, qui avoua son désir de lui confier ses sentiments pour Gertrude et son intention de l’épouser un jour. Cette révélation prit le pasteur au dépourvu, mais il décida de protéger Gertrude de cet amour prématuré, car elle était encore trop jeune, n’avait pas fait sa communion.

10 mars

Le pasteur se retrouve seul avec Amélie pour prendre le thé et lui annonce, visiblement nerveux, que leur fils est amoureux de Gertrude. Amélie lui répond que cela était temps qu’il s’en rende compte, ce qui indigne le pasteur. Il lui parle alors des mesures qu’il a prises, comme envoyer Gertrude chez Mlle de la M… tout en continuant à la voir lui-même, car il a des “obligations” envers elle. Face à l’absence de réponse de sa femme, il devient désemparé et hausse le ton. Amélie réplique alors par des paroles sous-entendues, l’invitant à être plus réaliste sur lui-même…

12 mars

Le pasteur et Amélie ont entrepris une randonnée en montagne. Gertrude, qui ne peut pas voir le paysage, a le luxe d’entendre le pasteur le décrire pour elle. Gertrude demande au pasteur s’il est vrai que Jacques doit partir le lendemain. Le pasteur lui confirme et, honnêtement, lui demande si elle connaît ses sentiments à son égard. Gertrude, qui est aveugle, lui répond qu’elle a senti ces sentiments, mais qu’elle ne peut pas l’aimer en retour, car c’est lui qu’elle aime.

Deuxième cahier

25 avril

Ayant relu ses notes, le pasteur réalise qu’il était amoureux de Gertrude et ne comprend pas comment il n’a pas réalisé cela plus tôt. Depuis lors, Gertrude a emménagé chez Mlle de M… Cependant, pendant la semaine de Pâques, il a été choqué par la défection dont il a été témoin : au moment de la communion, Jacques et Amélie ont fait le choix de ne pas suivre le pasteur montrant ainsi leur désaccord avec lui.

3 mai

Le pasteur prend conscience que lui et son fils, Jacques, vivent leur foi de façons différentes. Tandis que lui met l’accent sur les paroles du Christ, Jacques est plus sensible à l’évangile de Saint-Paul. Cela a conduit le jeune homme à être dogmatique, ce qui désole son père. Selon le pasteur, la soumission vient de l’amour, et non l’inverse. Il voit Gertrude comme quelqu’un de parfaitement exempt de péché, et donc comme étant un être rempli d’amour.

8 mai

Le docteur Martins, qui a examiné les yeux de Gertrude, pense que celle-ci est une candidate à la chirurgie. Le pasteur décide de ne rien révéler avant d’être certain que l’opération puisse se faire.

10 mai

Le pasteur remarque la facilité avec laquelle son fils a accepté ses ordres lors de son retour. Cela le rassure sur le peu d’amour que Jacques éprouve pour Gertrude, mais en même temps, il s’inquiète de voir que cela pourrait être utilisé comme une opportunité pour imposer de la rigueur aux autres.

Au fil du temps, la routine s’organise autour de la présence de Gertrude à La Grange, chez Mlle de M… Le pasteur, qui y passe autant que possible, est ravissant de voir les progrès de l’aveugle, qui vit là avec trois autres infirmes que Gertrude éduque elle-même. Les filles dansent et s’amusent souvent.

Le dimanche, Gertrude vient déjeuner avec la famille du pasteur, puis c’est au tour de la famille du pasteur de goûter à La Grange. Même Amélie, semble y prendre du plaisir.

18 mai

Le pasteur a eu une discussion avec Gertrude la veille. C’était la première fois qu’ils étaient seuls depuis six mois, soit depuis la conversation où il lui avait avoué son amour. Gertrude lui a soudain demandé s’il pensait que Jacques savait qu’il l’aimait. La conversation a rapidement dévié sur les mensonges répétés du pasteur, qui embellissait systématiquement le monde pour protéger l’enfant du mal. Gertrude s’inquiétait de cela, craignant d’être heureuse sur la base de l’ignorance. Le pasteur a catégoriquement nié, mais elle a fini par lui demander si leur amour était coupable. Elle ne pourrait pas supporter cette fatalité, car elle ne pouvait pas arrêter de l’aimer.

19 mai

Le docteur Martins a confirmé au pasteur que Gertrude pouvait être opérée. Le pasteur demande du temps pour lui en parler. Toutefois, il semble déçu de ne pas ressentir d’enthousiasme à cette nouvelle qui pourrait changer la vie de Gertrude. La nuit du 19 mai, le pasteur est venu à La Grange et nous raconte comment il a serré Gertrude dans ses bras. Ils se sont alors embrassés, presque par accident, mais il ne lui a rien révélé concernant le fait qu’elle pouvait être opérable.

21 mai

Le pasteur se trouve désemparé lorsque Gertrude entre à l’hôpital pour une durée de vingt jours : il ne parvient pas à savoir si, aux yeux de Dieu, l’amour qu’il éprouve pour Gertrude constitue un péché. Toutefois, il est sûr et certain que cet amour est condamné par les hommes.

Du 22 au 27 mai

La chirurgie des yeux de Gertrude a été un succès. Le pasteur s’inquiète quant à son apparence et craint que Gertrude, ayant retrouvé la vue, puisse ne plus l’aimer. Gertrude doit revenir le lendemain. Nerveux, le pasteur décide de se noyer dans le travail pendant qu’Amélie organise une fête pour célébrer le retour de Gertrude.

28 mai

Le matin, le pasteur prend des notes pour tuer le temps en attendant l’arrivée de Gertrude. Plus tard, alors que Gertrude ramassait des fleurs près de la rivière, elle est tombée et a été retrouvée inconsciente et trempée par le jardinier. Le pasteur est inquiet, car il craint que ce ne soit pas un accident et que Gertrude, maintenant qu’elle n’est plus aveugle, ait découvert quelque chose qui aurait pu l’amener à se suicider. En effet, pendant le dîner, il a cru voir dans son sourire la preuve qu’elle savait quelque chose qu’il ignorait.

29 mai

Réveillée, Gertrude demande au pasteur s’il peut aller lui amener du myosotis. Quand il revient, elle s’est endormie.
Le soir, ils se retrouvent à nouveau et Gertrude lui avoue tout. Lorsqu’elle est revenue, elle s’est aperçue à quel point sa présence faisait souffrir Amélie. Elle a estimé qu’elle n’avait pas le droit d’être avec un homme qui était déjà marié à une autre. De plus, elle en veut énormément au pasteur pour avoir refusé à Jacques de lui faire des avances. En effet, elle révèle au pasteur qu’en le voyant, elle s’est rendu compte qu’elle était amoureuse de lui.

De plus, Jacques a le visage qu’elle prêtait depuis tout ce temps au pasteur. Néanmoins, l’amour avec Jacques est impossible puisqu’il entre dans les ordres, voilà pourquoi elle a cherché à mourir. Elle termine son entretien avec le pasteur en lui disant : “Quittez-moi. Quittons-nous. Je ne supporte plus de vous voir.

30 mai

Après une nuit de délire, Gertrude est décédée. En apprenant sa mort, Jacques revient et apprend à son père qu’il s’est converti, tout comme Gertrude, et qu’il sait qu’ils se retrouveront après sa mort. Le pasteur se sent coupable et n’arrive pas à verser de larmes.

Présentation des personnages

Le pasteur est le narrateur de l’histoire que nous suivons à travers ses écrits dans son carnet. C’est une personne généreuse de nature, mais qui manque de lucidité sur ses propres sentiments, notamment en ce qui concerne son attraction pour Gertrude. Dans son rôle de mentor, il essaie de transmettre une connaissance globale à son élève, tout en sélectionnant les informations pour lui présenter un monde meilleur et moins corrompu par le péché.

Gertrude est une jeune fille aveugle que le pasteur découvre dans la chaumière d’une femme décédée. Elle a été traitée comme un animal et agit comme une sauvage au début. Cependant, au fil du temps, de nombreuses qualités émergent chez elle. Elle est belle, intelligente et vertueuse, mais également sensible. Elle tombe amoureuse du pasteur alors qu’elle découvre la vie à ses côtés. Néanmoins, lorsqu’elle recouvre la vue, elle se rend compte de la souffrance qu’elle cause à Amélie, la femme du pasteur et elle prend conscience qu’elle aime en réalité Jacques plutôt que le pasteur. Jacques est entré dans les ordres, et cette révélation la pousse à vouloir mourir.

Amélie est l’épouse du pasteur et elle est connue pour être vertueuse. Toutefois, elle est souvent silencieuse et peu encline à la conversation. Elle prend rapidement conscience des erreurs de son mari et de son attraction pour Gertrude, mais elle ne l’exprime pas clairement, préférant faire des sous-entendus et des allusions plutôt que de parler ouvertement. Le pasteur la décrit comme étant ascétique et peu encline à l’allégresse, mais elle est malgré tout emplie de miséricorde et de bienveillance envers son mari, même si elle sait qu’il est en train de fauter.

Jacques, le fils aîné du pasteur, étudie la théologie et discute souvent de thèmes bibliques avec son père. Cependant, ils ont des opinions divergentes et Jacques finit par se convertir au catholicisme. Il tombe amoureux de Gertrude et lui lit des passages de la Bible qui traitent du péché. Malheureusement, son père refuse qu’il fasse des avances à Gertrude et Jacques décide d’entrer dans les ordres. Après la mort de Gertrude, Jacques est heureux de savoir qu’elle s’est convertie au catholicisme et qu’ils se retrouveront après la mort.

Le docteur Martins est un ami du pasteur et il offre son aide pour l’éducation de la jeune Gertrude. De plus, c’est lui qui suggère au pasteur d’envoyer Gertrude chez le docteur Roux afin qu’elle puisse retrouver la vue.

Analyse de l’oeuvre

Amélie et Gertrude sont deux femmes qui ont des différences notables. Amélie est une mère au foyer âgée alors que Gertrude est une jeune aveugle protégée par le pasteur. Elles ont également des intérêts culturels différents : Amélie préfère rester à la maison et Gertrude aime sortir avec le protagoniste et aller à l’opéra. Enfin, Amélie est calme et critique alors que Gertrude est plus souriante et attentive. Ainsi, il est intéressant de se demander si le pasteur est réellement amoureux de Gertrude ou si cette jeune femme ne lui permet que de combler les lacunes qu’il voit chez sa femme.
En effet, dans son mariage avec Amélie, le pasteur se plaint souvent de sa morosité et de son manque de joie. Même s’il respecte beaucoup le travail et la force morale de sa femme, il lui reproche son silence et son air las. Le pasteur se sent coupable d’avoir des désirs pour une femme différente de sa propre épouse. Mais plus le pasteur se rapproche de Gertrude, plus il s’éloigne, inconsciemment, de sa propre famille.
Le pasteur est accusé par Amélie de préférer Gertrude à ses propres enfants, car il passe beaucoup de temps avec elle et partage des centres d’intérêt en commun. Cependant, le pasteur se défend en disant qu’il n’aime pas ses enfants moins que Gertrude. Or, il n’est pas tout à fait honnête, ou il n’en a pas encore conscience, car il se rend compte qu’il est amoureux de Gertrude. Néanmoins, il n’est pas tout à fait honnête, ou il n’en a pas encore conscience, car il se rend compte qu’il est amoureux de Gertrude. Le pasteur se ment à lui-même et manque de franchise, tout en étant conscient que l’adultère est gravement condamné par l’Église, mais également par les lois humaines. Il en vient à se demander si Dieu ne serait pas plus clément par rapport à cet amour “coupable”. Coupable, car il a la sensation de profiter de la vulnérabilité et de l’innocence de Gertrude. Lorsqu’il a appris que son fils était amoureux de Gertrude, il lui a dit : “S’emparer de ce qui ne peut se défendre, c’est une lâcheté ; je sais que tu n’es pas lâche.”. Ces paroles n’étaient alors qu’un sentiment de jalousie puisqu’il souhaitait, inconsciemment, garder Gertrude que pour lui. De plus, en ayant connaissance de l’histoire, adressait-il réellement cela à son fils ou était-il en train de se parler à lui-même ? Car au final, n’est-ce pas exactement ce qu’il fait avec Gertrude ? S’emparer d’une personne qui ne peut pas se défendre.

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