Vous êtes amateurs de récits troublants ? ou vous cherchez simplement un résumé sur le Journal d’un monstre de Richard Matheson ? 📚👹
Ici, on ne parle pas du monstre effrayant des films, mais d’un être rejeté, incompris, qui ressent et pense plus profondément que vous ne l’imaginez. Vous êtes prêts à plonger dans ses pensées et découvrir ses secrets, ses tourments ? Publié en 1961, ce livre vous ouvre les portes d’un monde intime, mais également déroutant. 😮
Prêts à explorer ses émotions cachées ? Je vous ai préparé un résumé sur le journal d’un monstre qui va vous aider à briller lors de votre prochain examen.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Rapidement saluée, cette nouvelle a été sélectionnée parmi les meilleures œuvres de science-fiction en 1970.
Section | Description |
---|---|
Résumé court | Un aperçu bref de l’intrigue de l’œuvre. |
Résumé détaillé | Un résumé détaillé de Le Journal d’un monstre. |
Tableau des personnages | Un tableau qui répertorie les personnages |
Présentation des personnages | Une description plus détaillée des personnages. |
Analyse de l’Œuvre | Une analyse approfondie des thèmes, du style et des enjeux de l’œuvre. |
QCM | Un questionnaire à choix multiples pour tester vos connaissances sur l’œuvre. |
Résumé court
Ce récit suit un jeune garçon de huit ans, maltraité et isolé, que ses parents qualifient de “monstre”. Enfermé dans une cave, enchaîné et coupé du monde, il tente de comprendre son environnement à travers une fenêtre et des mots simples. Victime de la violence de son père et vivant dans la solitude, il développe une perception déformée de lui-même et des autres. Lors d’une rencontre tragique avec un chaton, il découvre la portée de sa différence et de sa rage. À la fin, il se révolte contre ses parents, marqué par la souffrance et la colère d’une vie enfermée.
Si ce bref résumé de Le Journal d’un Monstre ne vous a pas complètement immergé dans l’univers de Richard Matheson, je vous invite à découvrir le résumé détaillé juste en dessous 👇. Vous ne serez pas déçus ! 😉
Résumé détaillé
Le monde à travers les yeux d’un enfant innocent
Le récit est conté par un jeune garçon de huit ans décrivant ses journées. Ses parents le qualifient de “monstre“, mais il ne saisit pas vraiment la signification de ce terme. Il se questionne sur la véritable nature de ce mot.
La journée initiale que le garçonnet évoque est pluvieuse. Ayant huit ans, il ne maîtrise pas encore le langage courant pour décrire les éléments autour de lui. Par conséquent, pour mentionner cette journée pluvieuse, il utilise des mots naïfs et basiques. Ce choix de mots découle du fait que, étant perçu comme un monstre, le garçon est isolé du monde. Il vit en retrait, sans interactions sociales. Il parle de son espace de vie, une cave, et mentionne ses parents. Son père est agressif et sa mère est apparemment plus tendre. Ce jour-là, elle libère le jeune garçon de sa chaîne, lui permettant d’observer le monde extérieur à travers une étroite fenêtre.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le thème de l’enfermement rappelle des récits comme Dr Jekyll et Mr Hyde sur la dualité et le rejet.
Le quotidien d’un Monstre-Enfant
Au cours de la journée suivante, le jeune garçon voit sa famille se diriger vers l’église en voiture. Sa perception du monde est unique : il se voit comme un monstre et catégorise les gens en “papas” et “mamans“, selon leur genre et leur âge. Le soir, il mange des blattes. Attiré par des rires, il essaie de monter les escaliers malgré ses jambes mal formées, mais il est stoppé par sa mère. Puis, son père le punit sévèrement. Il le frappe et le garçon se met à saigner. Il note que son sang est de couleur verte. Inquiet des répercussions de la présence du garçon sur la famille, son père décide de le ligoter dans la cave. Le jour d’après, le père refixe la chaîne qui retient le petit garçon et le met en garde contre toute nouvelle tentative d’évasion. Il le menace de le punir sévèrement à nouveau. L’enfant, souffrant, passe sa journée à dormir.
Le jour suivant, le jeune enfant réussit à nouveau à se libérer de sa chaîne. Il observe les autres enfants célébrant l’anniversaire de sa sœur et constate que, physiquement, ils lui rappellent ses parents. Sa mère lui a expliqué que c’était ainsi avec toutes les personnes “normales”. L’un des garçonnets le repère, le forçant à se cacher. Cependant, quand sa mère remarque qu’il s’est libéré, elle le punit sévèrement, au point que son lit est taché de sang vert. Accablée, elle s’en va et le garçon s’endort pour le reste de la journée.
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’exploration de la monstruosité psychologique a influencé des œuvres comme Carrie de Stephen King.
Révolte d’un enfant maltraité
Le lendemain, le jeune enfant est rejoint dans la cave par sa petite sœur qui lui présente un chaton. Effrayé par l’apparence du garçon, celui-ci le mord douloureusement. Le garçon se rend compte que la douleur est plus intense qu’une morsure de rat. En essayant de se protéger, sans intention de nuire, le garçon serre involontairement le chaton si fort qu’il le tue. Il se blottit ensuite dans son lit, tenant le corps sans vie du petit animal contre lui.
Au dernier jour final relaté par le jeune garçon, son père tente une nouvelle fois de le frapper. Cependant, l’enfant résiste, désarmant son père et poussant un cri qui effraie ce dernier. Emprisonné et malheureux dans sa cave, le garçon ressent une profonde colère envers ses parents et souhaite leur montrer cette rage. Il envisage de hurler, de rire, de se déplacer rapidement et de se blesser, laissant couler son sang vert. Il espère ainsi faire regretter à ses parents leur cruauté. Et s’ils persistent à vouloir le maltraiter, il envisage de les éliminer, comme il l’a fait avec le chaton.
Nous venons de terminer le résumé de Le Journal d’un Monstre, mais il est normal que vous restiez un peu sur votre faim. 😅 Pas de panique, nous n’avons pas encore exploré l’analyse des personnages, et c’est là que les choses deviennent encore plus intéressantes ! 👥✨
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le style fragmenté reflète les capacités limitées du narrateur, créant une distorsion troublante de la réalité.
Analyse des personnages de ce résumé le journal d’un monstre
Présentation synthétique des personnages
Personnage | Description |
---|---|
Le Garçon-Monstre | Garçon anormal de huit ans avec des caractéristiques physiques uniques. Représente la marginalisation et la quête d’acceptation. |
Le Père | Personnage cruel et abusif envers son fils, symbolisant la peur et l’intolérance envers la différence. |
La Mère | Personnage ambivalent partagé entre la culpabilité et l’amour pour son fils. Illustre le conflit intérieur face à l’altérité. |
La Petite Sœur | Enfant plus jeune, innocente et ouverte à la différence. Symbolise l’espoir et l’acceptation sans préjugés. |
Analyse détaillée des personnages de ce résumé le journal d’un monstre
- Le Garçon-Monstre est un garçon anormal de huit ans qui dispose de plusieurs jambes. En outre, la couleur verte de son sang renforce cette altérité, lui conférant une apparence quasi-extraterrestre ou surnaturelle. Ces détails physiques le rendent unique, mais aussi vulnérable à la discrimination et à l’isolement. Loin de l’image du monstre que l’on pourrait s’attendre à trouver chez une créature avec une telle apparence, le garçon est un être doux, pur et émotionnellement sensible. Son innocence transparaît à chaque entrée de son journal, où il décrit son quotidien et ses sentiments avec une naïveté touchante. Sa curiosité le pousse à observer le monde extérieur, à essayer de comprendre son environnement et les personnes qui l’entourent. La profondeur de son désir d’affection et de compréhension révèle à quel point il est privé d’amour et d’attention. Chaque tentative d’interaction est pour lui une quête d’acceptation, et sa consternation face à la cruauté et à l’indifférence qu’il rencontre est déchirante. Dans l’histoire, le garçon-monstre peut être interprété comme une métaphore des personnes marginalisées. Il symbolise ces personnes rejetées ou discriminées dans la société pour leurs différences, qu’elles soient physiques, culturelles ou sociales. Sa détresse, son isolement et sa quête d’acceptation rappellent les difficultés que rencontrent ceux qui sont mis à l’écart en raison de leur apparence, de leur race, de leur orientation sexuelle, de leur genre ou de tout autre trait distinctif. Matheson utilise ce personnage pour poser des questions cruciales sur la nature de l’humanité, l’empathie et la manière dont la société traite ceux qui sont différents. Le garçon-monstre sert de miroir, reflétant les préjugés, les peurs et les inégalités présents dans le monde réel.
- Le Père est un personnage complexe, dominé par des émotions négatives envers son fils. Sa cruauté et ses abus envers le garçon-monstre témoignent d’une profonde aversion, peut-être même d’une peur, envers son propre enfant. Le fait qu’il décide de garder son fils enchaîné dans la cave révèle sa volonté de cacher la “honte“ que représente le garçon à ses yeux. D’autre part, ça lui permet de contrôler et de réprimer ce qu’il ne comprend pas ou ce qu’il perçoit comme une menace. Sa brutalité à l’encontre de son fils est l’expression de ses propres insécurités, de sa honte et de son incompréhension. Le personnage du père sert d’allégorie à la manière dont la société traite souvent ceux qui sont différents ou qui ne correspondent pas à la norme établie. Sa peur et sa honte face à son fils reflètent les préjugés et les stigmatisations que de nombreuses cultures et sociétés ont envers les individus qui s’écartent de la norme. En enfermant son fils dans la cave, il symbolise la marginalisation, la répression et l’oppression que la société impose souvent à ceux qu’elle ne comprend pas ou qu’elle juge différents. Sa violence peut être interprétée comme la réaction extrême de la société face à ce qui la déstabilise ou la menace, qu’il s’agisse de différences culturelles, physiques ou comportementales. Dans cette nouvelle, le père incarne les aspects les plus sombres de l’humanité : la peur, l’intolérance et la cruauté.
- La Mère est un personnage ambivalent. Bien qu’elle soit complice de l’enfermement de son fils et des mauvais traitements qu’il subit, elle montre par moments des signes de tendresse et de compassion à son égard. Cela suggère une lutte intérieure entre sa culpabilité d’avoir donné naissance à un enfant “différent“ et son instinct maternel de protéger et d’aimer son enfant. Sa douceur sporadique envers le garçon-monstre témoigne d’un amour sous-jacent, bien qu’éclipsé par la peur et la pression sociale. Elle est moins agressive que le père, mais reste néanmoins passive face à ses abus, ce qui souligne sa complexité psychologique. La mère est le reflet des dilemmes moraux auxquels la société est confrontée lorsqu’elle est mise en présence de l’altérité. Elle incarne le conflit intérieur entre l’acceptation et le rejet, entre la compréhension et la peur. Sa passivité face au traitement de son fils symbolise la complaisance ou l’inaction de nombreux individus face à l’injustice ou à la discrimination. Elle peut aussi être vue comme une représentation de ceux qui, bien qu’ils ne soient pas activement malveillants, permettent néanmoins que des injustices se perpétuent par leur silence ou leur inaction. Ainsi, elle illustre la complexité de la nature humaine. Elle est tiraillée entre des sentiments contradictoires et elle est influencée par des normes sociétales, souvent rigides.
- La Petite Sœur, comme son nom l’indique, est une enfant plus jeune que le garçon-monstre. Elle est probablement encore dans ses premières années, étant donné sa naïveté et sa curiosité naturelle. La petite sœur semble être moins influencée par les stéréotypes et les préjugés des adultes qui entourent le garçon-monstre. Son comportement envers son frère est teinté de curiosité, d’innocence et d’une certaine forme de camaraderie enfantine. Elle n’a pas encore été totalement conditionnée par les attitudes discriminatoires des adultes, ce qui la rend plus ouverte et acceptante envers la différence de son frère. Le fait qu’elle choisisse de présenter un chaton à son frère montre une volonté de partager, de connecter et d’apporter un peu de réconfort. La petite sœur incarne l’innocence de l’enfance, une période où les préjugés et les stéréotypes ne sont pas encore solidement ancrés. Elle représente l’espoir et la possibilité d’un monde sans jugement, où les individus sont évalués pour leur essence et non pour leur apparence ou leurs différences. Sa relation avec le garçon-monstre met en lumière la capacité innée des enfants à accepter et à aimer sans conditions. Elle symbolise également la pureté du regard enfantin, qui voit au-delà des apparences et des préjugés pour reconnaître la véritable nature d’un individu. Dans le contexte plus large de la nouvelle, elle sert de contraste poignant avec les attitudes des adultes, rappelant au lecteur la beauté de la perception enfantine.
J’espère que cette analyse des personnages vous a aidé à mieux comprendre les différents protagonistes de cette œuvre de Matheson. 👥 Chez Les Résumés, on aime aller au fond des choses ! 💡 C’est pourquoi ce résumé de Le Journal d’un Monstre inclut également une analyse complète de l’œuvre, rien que pour vous. 📚✨
Analyse d’oeuvre
La dualité du style de Matheson dans Le Journal d’un Monstre
Le style d’écriture de Richard Matheson dans Le Journal d’un monstre se caractérise par sa simplicité et sa clarté. Cette approche stylistique remplit plusieurs fonctions.
L’art de la simplicité
Matheson adopte délibérément une syntaxe simpliste et un vocabulaire de base pour refléter l’esprit d’un enfant. Les phrases courtes et concises, le manque de jargon sophistiqué ou de métaphores complexes, tout cela contribue à une représentation crédible de la voix d’un enfant. Le garçon ne dispose pas du vocabulaire d’un adulte, donc ses descriptions sont basiques, presque primitives, ce qui les rend d’autant plus poignantes.
Cette simplicité langagière sert également à créer une narration brute et honnête. Les émotions du garçon-monstre, qu’elles soient de la curiosité, de la peur ou de la tristesse, sont livrées sans filtre. Comme vous avez pu le constater dans le résumé sur Le Journal d’un Monstre, cette approche nous offre un aperçu nu et non dilué de son expérience, rendant l’histoire encore plus percutante.
L’immersion immédiate dans l’univers du Garçon-Monstre
Le style direct rend le texte immédiatement accessible, attirant le lecteur dans le monde du garçon sans barrière linguistique. Il n’y a pas besoin de décrypter le langage ou de lire entre les lignes pour comprendre ses sentiments ou perspectives.
La simplicité invite à une forme d’empathie immédiate. Le lecteur est rapidement immergé dans le monde du personnage. Comme le souligne notre résumé sur Le Journal d’un Monstre, cette clarté brutale permet de ressentir de manière poignante les injustices et les souffrances infligées au garçon, renforçant l’impact émotionnel de l’histoire.
Innocence enfantine face à la cruauté adulte
Matheson crée un contraste saisissant entre la simplicité du langage et la complexité des thématiques abordées. L’innocence de la voix du garçon contraste fortement avec les actes de malveillance et de cruauté qu’il subit. Cela renforce l’impact des actions des adultes et met en évidence la dichotomie entre l’innocence de l’enfance et la brutalité du monde adulte.
Bien que l’enfant exprime ses pensées et ses sentiments avec une candeur enfantine, les lecteurs, avec leur compréhension adulte, peuvent percevoir la gravité et l’horreur de sa situation. Ainsi, cela intensifie la tristesse et l’injustice de son histoire.
À travers un langage naïf et une voix enfantine, Matheson réussit à tisser un récit qui est à la fois simple et complexe. Il souligne les aspects déchirants de l’injustice et de la cruauté à travers les yeux d’un enfant qui ne comprend pas complètement sa propre tragédie. C’est cette balance entre simplicité expressive et profondeur thématique qui rend Le Journal d’un Monstre à la fois si impactant et si mémorable.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le récit en journal intime d’un enfant perçu comme un monstre amplifie la tragédie par la juxtaposition de l’innocence et de l’horreur.
La puissance narrative du journal intime chez Matheson
Une fenêtre sur l’âme du Garçon-Monstre
Le format du journal intime sert de fenêtre directe sur l’âme et l’esprit du garçon-monstre. Par nature, les journaux sont privés et personnels. Ils sont souvent dépourvus de la censure ou de la retenue que nous pourrions exercer dans d’autres formes de communication. Cela donne au lecteur un accès sans précédent à la psyché du personnage, rendant chaque émotion, chaque réflexion, chaque réalisation d’autant plus poignante.
Comme vous avez pu vous en rendre compte dans notre résumé sur Le Journal d’un Monstre, en dévoilant les pensées les plus intimes du garçon, Matheson établit un rapport direct entre le personnage et le lecteur. Il incite ce dernier à s’investir profondément dans le récit et à éprouver une empathie profonde pour le protagoniste.
L’évolution émotionnelle à travers le journal
La structure du journal suit le déroulement chronologique des jours et des événements, créant un récit linéaire des expériences du garçon. Cette progression temporelle permet au lecteur de suivre le développement et l’évolution du personnage, de ses émotions et de sa perception du monde qui l’entoure.
À travers les entrées successives, on observe les changements subtils et parfois drastiques dans l’attitude et les émotions du garçon. Cela fournit une trajectoire claire de son parcours, des moments d’innocence et de curiosité à ceux de douleur, de révolte et d’affirmation.
Recommandation de lecture
Si vous souhaitez d’autres oeuvres poignantes sous forme de journal intime, nous vous conseillons :
Le Journal d’Anne Frank.
Une vérité brute et non filtrée
Les entrées de journal, étant généralement rédigées peu après les événements qu’elles décrivent, portent en elles une sensation d’urgence. Elles capturent les émotions brutes, non filtrées, telles qu’elles sont ressenties dans l’instant. Ainsi, elles offrent une immersion profonde dans l’expérience présente du personnage.
L’immédiateté du journal élimine la distance entre l’événement et sa représentation, donnant au lecteur une version non filtrée, non révisée de la vérité. C’est cette vérité brute qui renforce le réalisme du récit, malgré son contexte fantastique.
La combinaison de ces éléments structurels fait du choix de Matheson d’utiliser le format du journal intime une décision narrative puissante, amplifiant l’impact émotionnel de l’histoire et offrant une exploration profonde de la psyché de son personnage principal.
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’œuvre critique les normes sociétales, influençant des récits comme Frankenstein.
Quelles sont les thématiques de cette œuvre de Matheson ?
La marginalisation et la discrimination
Le monde a souvent une définition étroite de ce qui est considéré comme “normal” ou “acceptable“. Dans Le Journal d’un Monstre, Matheson soulève le problème de la discrimination envers ceux qui dévient de cette norme. Malgré son humanité intrinsèque, le Garçon-Monstre est jugé uniquement sur la base de son apparence extérieure. Sa situation est un miroir cruel de la réalité de nombreux individus dans la société qui sont discriminés en raison de leur race, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de tout autre facteur qui les rend “différents“. Le traitement du garçon met en évidence l’injustice profondément ancrée de juger et de marginaliser les autres sans chercher à comprendre leur essence ou leur expérience.
Recommandation de lecture
Si vous désirez d’autres ouvrages sur cette thématique de la discrimination, nous vous recommandons de lire :
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee ou encore Les Identités Meurtrières d’Amin Maalouf.
L’innocence perdue
Le voyage du garçon-monstre est tragique parce qu’il est victime de préjugés et de cruauté et qu’il est la personnification de l’innocence pure. Au fur et à mesure de l’histoire, nous voyons cette innocence être brisée par les actions des adultes autour de lui. Matheson utilise cette descente tragique pour poser une question poignante : comment la société peut-elle justifier la corruption et la destruction de l’innocence ? La quête désespérée du garçon pour l’acceptation et la compréhension est un reflet douloureux de la manière dont la société détruit souvent ceux qu’elle ne comprend pas ou qu’elle ne veut pas accepter.
Recommandation de lecture
En complément de ce résumé sur le journal d’un monstre, nous vous conseillons de lire les ouvrages suivants qui parlent également de l’innocence perdue :
Si c’est un homme de Primo Levi ou encore Un secret de Philippe Grimbert.
La nature humaine
L’exploration de Matheson de la nature humaine est sans doute le thème le plus sombre de l’histoire. À travers les actions des parents du garçon et d’autres adultes, l’auteur révèle les aspects les plus laids et les plus cruels de l’humanité. Au lieu d’offrir de l’amour, de la compréhension et de l’empathie à un enfant vulnérable, ils choisissent la voie de la peur, du rejet et de la cruauté. Bien qu’extrêmes, ces actions sont révélatrices des profondeurs sombres que l’humanité peut atteindre lorsqu’elle est confrontée à l’inconnu ou au non-conformisme. Puisque vous avez lu notre résumé sur Le Journal d’un Monstre, vous avez pu remarquer que Matheson nous rappelait que la véritable monstruosité ne résidait pas dans l’apparence, mais dans les actions.
Recommandation de lecture
Si vous êtes à la recherche d’autres ouvrages qui explorent la nature humaine, la cruauté et le rejet, je vous recommande de consulter :
Sa Majesté des Mouches de William Golding ou encore La Bête humaine d’Émile Zola.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Cette nouvelle a lancé Matheson dans le monde de la science-fiction et a influencé de nombreux auteurs.
Les différentes formes de “monstres” dans cette oeuvre de Matheson
Le Journal d’un Monstre explore la notion de monstruosité sous plusieurs angles. Bien que l’intrigue tourne autour d’un jeune garçon dont l’apparence est monstrueuse, Matheson utilise ce cadre pour plonger profondément dans les nuances de ce que signifie vraiment être un “monstre“.
Monstruosité physique
La première et la plus évidente forme de monstruosité est celle du garçon lui-même. Dès le début, on nous présente un personnage dont l’apparence est si terrifiante et étrange qu’elle effraie ceux qui l’entourent. Mais cette monstruosité est purement superficielle. En effet, le garçon lui-même est gentil, curieux et cherche l’amour et l’acceptation comme n’importe quel autre enfant. C’est donc un monstre à l’extérieur, mais qui, en réalité, possède un cœur tendre. Du coup, pouvons-nous réellement l’associer à un monstre ?
Monstruosité émotionnelle et psychologique
La réaction des gens face à l’apparence du garçon dévoile une autre forme de monstruosité. La crainte, la répulsion et le dégoût qu’ils ressentent ne sont pas basés sur le comportement ou les actions du garçon. Les gens jugent simplement et purement son apparence. Comme le met en lumière notre résumé sur Le Journal d’un Monstre, leur incapacité à voir au-delà de la surface révèle une laideur intérieure, une monstruosité émotionnelle et psychologique.
Monstruosité des actions
Les actions des adultes dans la vie du garçon, en particulier de ses parents, révèlent une monstruosité encore plus profonde. Au lieu de protéger et d’aimer leur enfant, ils le cachent, le maltraitent et, finalement, tentent de se débarrasser de lui. Ces actes de cruauté, de rejet et d’abandon montrent que la véritable monstruosité ne réside pas dans l’apparence, mais dans les actions.
Monstruosité sociale
La nouvelle critique également la monstruosité inhérente aux normes sociales et à la pression du conformisme. La société, avec ses attentes et ses jugements, est représentée comme un monstre qui force les individus à agir de manière cruelle ou à abandonner leur humanité pour s’intégrer.
Monstruosité de l’indifférence
La nouvelle montre également comment l’indifférence peut être une forme de monstruosité. Les voisins, les passants et d’autres adultes, bien qu’ils ne maltraitent pas activement le garçon, le rejettent par leur silence et leur inaction.
En fin de compte, Le Journal d’un Monstre nous rappelle que la véritable monstruosité ne se trouve pas toujours là où on s’y attend. Matheson nous met au défi de regarder au-delà de la surface et de nous interroger sur nos propres jugements, préjugés et actions.
Ça y est, le résumé de Le Journal d’un Monstre est enfin terminé ! 🎉 Vous avez maintenant toutes les clés en main pour tester vos connaissances avec notre QCM et être prêt pour votre examen. 💪📚 Bonne chance à vous ! ✨
Thématiques | Description |
---|---|
Style de Matheson | Style simple, enfantin et immédiat. |
L’art de la simplicité | Syntaxe et vocabulaire simples pour refléter l’esprit d’un enfant. |
Immersion immédiate | Style direct pour attirer le lecteur sans barrière linguistique. |
Innocence face à la cruauté | Contraste entre la voix enfantine et les actes cruels des adultes. |
Thématiques | Discrimination, innocence perdue, nature humaine. |
Monstruosité | Physique, émotionnelle, des actions, sociale, de l’indifférence. |
QCM sur le résume Le Journal d’un monstre de Richard Matheson
1. En quelle année la nouvelle Le Journal d’un monstre a-t-elle été publiée pour la première fois ?
A) 1960
B) 1961
C) 1970
2. Quel recueil de nouvelles contient Le Journal d’un monstre ?
A) Shock!
B) I Am Legend
C) Twilight Zone
3. Comment les parents du garçon le qualifient-ils ?
A) Humain
B) Monstre
C) Démon
4. Où le garçon-monstre vit-il ?
A) Dans une cave
B) Dans un grenier
C) Dans une cabane
5. Comment le garçon-monstre décrit-il le monde extérieur ?
A) Avec des mots sophistiqués
B) Avec des mots naïfs et basiques
C) Avec des métaphores complexes
6. Quelle est la couleur du sang du garçon-monstre ?
A) Rouge
B) Bleu
C) Vert
7. Que mange le garçon-monstre un soir dans le récit ?
A) Du pain
B) Des blattes
C) Des fruits
8. Que fait la mère lorsque le garçon essaie de monter les escaliers ?
A) Elle l’encourage
B) Elle l’ignore
C) Elle l’arrête
9. Quel est l’élément déclencheur de la colère du père contre son fils ?
A) Le garçon se libère de ses chaînes
B) Le garçon refuse de manger
C) Le garçon parle mal
10. Comment le garçon réagit-il lorsqu’il tue involontairement le chaton ?
A) Il se met à rire
B) Il est indifférent
C) Il se blottit dans son lit avec le corps du chaton
11. Quelle est l’attitude de la petite sœur envers son frère-monstre ?
A) Elle le rejette
B) Elle est effrayée mais curieuse
C) Elle l’ignore totalement
12. Comment le garçon-monstre envisage-t-il de montrer sa rage à ses parents ?
A) En criant et en riant
B) En s’enfuyant
C) En détruisant leur maison
13. Quelle œuvre est mentionnée pour le parallèle thématique avec Le Journal d’un monstre ?
A) 1984
B) Dr Jekyll et Mr Hyde
C) Lancelot ou le Chevalier de la Charrette
14. Quelle forme de monstruosité n’est PAS explorée dans la nouvelle ?
A) Monstruosité physique
B) Monstruosité morale
C) Monstruosité historique
15. Quel est l’un des principaux thèmes de la nouvelle ?
A) Le pouvoir
B) La marginalisation
C) L’amour romantique
16. Quelle est la perception du garçon envers les autres humains ?
A) Il les trouve normaux
B) Il les divise en “papas” et “mamans”
C) Il les admire
17. Comment est décrit le style de Matheson dans cette nouvelle ?
A) Complexe et symbolique
B) Simple et direct
C) Poétique et imagé
18. Quel lien peut-on établir entre cette œuvre et celle de Stephen King ?
A) L’usage de la science-fiction
B) L’exploration de la psychologie monstrueuse
C) La représentation de la magie
19. Comment la mère du garçon se comporte-t-elle à son égard ?
A) Elle est tendre et aimante
B) Elle est ambivalente
C) Elle est aussi violente que le père
20. Pourquoi cette nouvelle est-elle particulièrement poignante ?
A) À cause des scènes de combat
B) En raison de l’innocence du narrateur face à la cruauté
C) À cause de sa complexité linguistique
Réponses :
- B
- A
- B
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